Cette série comprend 19 cartes et convient pour un apprentissage approfondi. Elle est conçue pour vous aider à apprendre une partie de la nouvelle pièce que vous travaillez en ce moment.
Il est conseillé de lire d’abord la description de la carte avant de faire l’exercice demandé. Gardez la carte que vous êtes en train de réaliser sous les yeux, cela vous permettra de vous focaliser sur l'énoncé de l'exercice. Posez votre smartphone sur le pupitre et passez à la carte suivante une fois que vous estimez avoir terminé l’étape précédente en glissant votre doigt sur l’écran pour passer d’une carte à l’autre.
Toutefois, selon votre évolution, vous pouvez prendre du temps sur une carte ou la passer. Par exemple, si vous jugez qu’il est inutile de placer les barres de pulsation, vous pouvez passer cette carte, ou si une autre carte vous résiste, vous pouvez là passer et continuer à vous faire guider avec les exercices suivants.
Voici les cartes qui vous attendent:
Réunir les conditions
Choisir un fragment
Noter les mesures
Noter les pulsations
Diriger en fredonnant
Posture
Jouer et chanter la m.d.
Jouer la m.d. en marchant la pulsation
Jouer la m.g. et écrire les doigtés
Jouer et chanter la m.g.
Jouer la m.g. en marchant la pulsation
Mains ensemble en marchant la pulsation
Mains ensemble en comptant les temps
Mains ensemble en chantant la m.g.
La m.g. en chantant la m.d.
La m.d. en chantant m.g.
Mains ensemble en comptant les mesures
Jouer sur le couvercle du piano
Détailler les nuances
Bonne session ! :)
Avant de commencer votre séance d’apprentissage, il convient de s’assurer que toutes les conditions qui favorisent la concentration sont réunies. Ainsi, nous vous recommandons de vous assurer que vous ne soyez pas distrait durant votre séance.
Il est difficile de maintenir sa concentration sur l’entièreté du nouveau morceau. Nous vous invitons alors à le concevoir comme une somme de courts morceaux musicaux. Nous allons appeler un court morceau musical une « section » qui comportera de 2 à 8 mesures.
Choisissez-en une sur laquelle vous allez travailler.
Arrêtez-vous à la 1ère note de la section suivante.
Évitez de dépasser la section que vous avez décidé de travailler.
La section que vous avez choisie est composée de plusieurs mesures. Afin de mieux comprendre l’unité de la section, notez le numéro de chaque mesure au-dessus de la barre de mesure.
Si, par exemple, votre section comporte 8 mesures, notez alors les numéros de mesures dans l’ordre contraire de façon suivante : « 8 » pour la mesure 1 ; « 7 » pour la mesure 2 … « 1 » pour la mesure 8. L’ordre contraire ici est très utile, car il indique le nombre de mesures restant avant la prochaine section.
Cela vous servira par la suite dans un exercice suivant où vous serez amené à jouer en prononçant les numéros de mesures.
À l’image du battement de cœur, la pulsation est un pouls musical qui sert de repère lorsque nous écoutons de la musique. Lorsque nous jouons, il est important de communiquer distinctement ce pouls, sinon notre auditeur ne pourra pas « comprendre » le contenu musical. Dans un premier temps, il s’agit de le repérer. Placez les « barres de pulsation » en traçant des lignes qui traversent les deux portées. L’espace entre deux barres doit impérativement correspondre à 1 « temps ». Le temps qui s’écoule entre les 2 barres de la pulsation est toujours le même.
Avant de jouer, chantez à mi-voix la mélodie de la section, comme si c'était une berceuse tout en battant la pulsation ou en dirigeant. Cette « chanson » vous servira de modèle que vous allez détailler et embellir par la suite à l’aide de l’instrument. Rappelez-vous que les nuances1, les articulations2 et les progressions3 font partie de la musique.
1 Nuances : piano, forte, mezzo-forte, pianissimo. Encore appelées les dynamiques, ce sont les différentes manières de communiquer un contenu musical, par example avec une voix douce (piano), puissante (forte) ou timide (pianissimo), etc.
2 Articulations : legato, staccato, tenuto. Ce sont les différentes manières de passer d’une note à l’autre, en liant (legato), en détachant (staccato), en étant particulièrement attentif à la façon dont on arrête le son après une certaine durée (tenuto).
3 Progressions : crescendo (de plus en plus fort), diminuendo (de moins en moins fort), accelerando (de plus en plus vite), ritenuto (en freinant). Ce sont les différentes manières graduelles (petit à petit, peu à peu) de changer de nuances ou de tempo.
Il est utile d’écrire les doigtés sur la partition pour retenir les positions de main sur le clavier. Si vous rejouez un même passage avec le même doigté, cela réduira le temps d’apprentissage de manière considérable.
Essayez d’abord les doigtés déjà présents sur la partition. S’ils vous conviennent, complétez-les en écrivant un doigté sur chaque note. S’ils ne vous conviennent pas, barrez-les et écrivez les vôtres.
S’il n’y a aucun doigté présent sur la partition, écrivez le premier doigté qui vous vient sur chaque note. Essayez-le. Rectifiez-le si besoin.
Sachez que ce doigté va évoluer durant le temps d’apprentissage. Quand vous serez plus à l’aise avec le morceau, vous allez parfois changer de doigté sans vous en rendre compte. Il est important de l’écrire à nouveau à chaque fois que vous trouverez une meilleure solution.
Avant de poser ces mains sur le clavier, il convient de s’installer à l’instrument de sorte que la posture soit confortable et optimale pour le jeu pianistique.
Voici quelques conseils :
Le tabouret doit être assez ferme pour que le bassin soit fixement posé, mais pas trop dur
Évitez de vous asseoir dans un fauteuil, ni sur un canapé
Réglez la hauteur du tabouret et la distance du tabouret au piano, ni trop près, ni trop loin, de sorte que les coudes soient ouverts à 100°-120° (14h55)
Le coude doit être placé « au niveau du haut des touches blanches » (Chopin)
Asseyez-vous à la moitié du tabouret
Les pieds doivent impérativement toucher le sol. Si les pieds ne peuvent pas toucher le sol, utilisez un support qui compenserait l’espace manquant (une caisse en bois par exemple)
La connexion avec le sol est primordiale. Vous devez pouvoir vous mettre debout à tout moment, de façon à construire et maintenir une posture tonique
Veillez à ce que la tête vous « mène » vers le plafond
Soyez attentif à l’espace entre le piano et le buste. Imaginez que vous tenez un grand ballon qui vous permet de ressentir cet espace
Chantez la partie de la main droite avec le nom des notes tout en jouant. Prenez soin de la chanter avec les nuances1, les articulations2 et les progressions3.
1 Nuances : piano, forte, mezzo-forte, pianissimo. Encore appelées les dynamiques, ce sont les différentes manières de communiquer un contenu musical, par example avec une voix douce (piano), puissante (forte) ou timide (pianissimo), etc.
2 Articulations : legato, staccato, tenuto. Ce sont les différentes manières de passer d’une note à l’autre, en liant (legato), en détachant (staccato), en étant particulièrement attentif à la façon dont on arrête le son après une certaine durée (tenuto).
3 Progressions : crescendo (de plus en plus fort), diminuendo (de moins en moins fort), accelerando (de plus en plus vite), ritenuto (en freinant). Ce sont les différentes manières graduelles (petit à petit, peu à peu) de changer de nuances ou de tempo.
Jouez la main droite, chantez et « marchez » la pulsation en respectant les barres de pulsation que vous avez écrites précédemment. Marcher la pulsation veut dire lever les pieds en alternance (l’un, puis l’autre) de sorte que le pied se décolle entièrement du sol, puis regagne le contact avec le sol en même temps que la note jouée et chantée.
Il est utile d’écrire les doigtés sur la partition pour retenir les positions de main sur le clavier. Si vous rejouez un même passage avec le même doigté, cela réduira le temps d’apprentissage de manière considérable.
Essayez d’abord les doigtés déjà présents sur la partition. S’ils vous conviennent, complétez-les en écrivant un doigté sur chaque note. S’ils ne vous conviennent pas, barrez-les et écrivez les vôtres.
S’il n’y a aucun doigté présent sur la partition, écrivez le premier doigté qui vous vient sur chaque note. Essayez-le. Rectifiez-le si besoin.
Sachez que ce doigté va évoluer durant le temps d’apprentissage. Quand vous serez plus à l’aise avec le morceau, vous allez parfois changer de doigté sans vous en rendre compte. Il est important de l’écrire à nouveau à chaque fois que vous trouverez une meilleure solution.
La main gauche est elle-même une grande mélodie qui est très différente de celle de la main droite. Il est fondamental de bien savoir la chanter, ainsi que de la mémoriser pour qu’elle puisse soutenir la main droite. Chantez la partie de la main gauche avec le noms des notes tout en jouant. Prenez soin de la chanter avec les nuances1, les articulations2 et les progressions3.
1 Nuances : piano, forte, mezzo-forte, pianissimo. Encore appelées les dynamiques, ce sont les différentes manières de communiquer un contenu musical, par example avec une voix douce (piano), puissante (forte) ou timide (pianissimo), etc.
2 Articulations : legato, staccato, tenuto. Ce sont les différentes manières de passer d’une note à l’autre, en liant (legato), en détachant (staccato), en étant particulièrement attentif à la façon dont on arrête le son après une certaine durée (tenuto).
3 Progressions : crescendo (de plus en plus fort), diminuendo (de moins en moins fort), accelerando (de plus en plus vite), ritenuto (en freinant). Ce sont les différentes manières graduelles (petit à petit, peu à peu) de changer de nuances ou de tempo.
Jouez la main gauche, chantez et « marchez » la pulsation en respectant les barres de pulsation que vous avez écrites précédemment. Marcher la pulsation veut dire lever les pieds en alternance (l’un, puis l’autre) de sorte que le pied se décolle entièrement du sol, puis regagne le contact avec le sol en même temps que la note jouée et chantée.
Jouez maintenant toutes les notes les mains ensemble en « marchant la pulsation ». Marcher la pulsation veut dire lever les pieds en alternance (l’un, puis l’autre) de sorte que le pied se décolle entièrement du sol, puis regagne le contact avec le sol en même temps que la note jouée et chantée.
Jouez toutes les notes les mains ensemble en comptant. Vous pouvez continuer à « marcher ».
Jouez les mains ensemble en chantant la partie de la main gauche.
Jouez la main gauche seule en chantant la partie la main droite. Si la main droite correspond à la mélodie dans votre morceau, vous aurez l’impression de vous accompagner, ce qui est une sensation très agréable ! Vous pourrez alors varier les nuances1 de votre main gauche et l’affiner en fonction de ce que vous chantez.
Cet exercice fait travailler la coordination et l’écoute de deux voix simultanées (en même temps). Avant d’en prendre l’habitude, il peut parfois paraître un peu difficile. Accrochez-vous, vous en récolterez de grands bénéfices et une fluidité très gratifiante !
1 Nuances : piano, forte, mezzo-forte, pianissimo. Encore appelées les dynamiques, ce sont les différentes manières de communiquer un contenu musical, par example avec une voix douce (piano), puissante (forte) ou timide (pianissimo), etc.
Maintenant inversez la tendance: jouez la main droite seule en chantant la main gauche. S’il y a des doubles notes, choisissez un « trajet » : soit la voix supérieure de la main gauche, soit la voix inférieure, puis inversez. Faites de la basse une véritable mélodie qui dialogue et accompagne celle de la main droite.
Afin d’élaborer le sentiment d’unité de la section, jouez les mains ensemble en comptant à haute voix le numéro de chaque mesure que vous avez indiqué précédemment.
Cet exercice très fructueux offre de nombreux bénéfices, s’il est réalisé avec beaucoup d’attention. Il vous permet de mémoriser vos doigtés, de prendre conscience des bouts de vos doigts et d’apprendre les distances qui séparent les touches. Il vous entraîne aussi à imaginer les sons et à vous projeter dans « l’image sonore » de votre pièce (une sorte « d’histoire »).
Jouez votre morceau sur le couvercle du piano ou sur une table en chantant.
Cet exercice est difficile et peut être déstabilisant : peut-être qu’au début, vous ne vous souviendrez plus de vos doigtés par exemple, et vous ne parviendrez pas à jouer. Ne vous inquiétez pas. Cet exercice exige une dissociation peu habituelle. Reprenez calmement votre partition et concentrez-vous sur une section plus petite (1 ou 2 mesures) : jouez-la lentement au piano, puis à nouveau sur le couvercle.
Les passages les plus déstabilisants sur le couvercle sont justement ceux qui ont besoin d’être précisés.
Concentrez-vous à présent sur le détail des nuances1.
1 Nuances : piano, forte, mezzo-forte, pianissimo. Encore appelées les dynamiques, ce sont les différentes manières de communiquer un contenu musical, par example avec une voix douce (piano), puissante (forte) ou timide (pianissimo), etc.
Félicitations pour cette nouvelle session! Vous avez fait un travail très sérieux qui va rapidement porter ses fruits. Continuer à travailler sur une autre section et répétez plus tard la section que vous venez d’apprendre pour refixer les informations et les facultés acquises.
Par ailleurs, n’oubliez pas de faire une pause, car après un temps d'apprentissage, nous avons besoin de « digérer » l’information reçue. Faites une courte pause ⎼ vous pouvez aller vous chercher un verre d’eau, faire un étirement ou regarder par la fenêtre quel temps il fait dehors. En revenant à l’instrument, il est possible que vous vous sentiez rempli d’énergie.
→ Consultez dès maintenant d'autres pioches qui vont vous aider à jouer de mieux en mieux:
Apprendre la pièce:
Niveau A (facile)
Niveau C (difficile)
Idées:
Piano Practice Companion
Dirigé par Matvey Zheleznyakov
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DESIGNED BY ROTULUS.